C’est dans le bouleversement du contexte culturel des années 60, avec le développement de la publicité visuelle que l’invention de Burdick (l’aérographe)  commence un long chemin que prendront les réalistes tels Alberto Vargas qui l’utilisera pour créer son immortelle pin-up pour le magazine « Esquire », Hubert de Lartigue, les plus grands stylistes et les noms les plus connus de l’illustration et de la création publicitaire. Parallèlement, l’aérographie franchit le seuil des Beaux-Arts, au même titre que le fusain et le pinceau

Mal acceptée à cette époque, cette technique se limitait quasi exclu-sivement  à la retouche des photos.

Sorte de stylo à jets d’air contrôlables pulvérisant la couleur, l’aérographe est d’usage désormais courant dans le stylisme, la création de mode, le dessin textile, le design mobilier, le tuning, la céramique et dans bien d’autres domaines de l’image appliquée.

Sorte de stylo à jets d’air contrôlables pulvérisant la couleur, l’aérographe est d’usage désormais courant dans le stylisme, la création de mode, le dessin textile, le design mobilier, le tuning, la céramique et dans bien d’autres domaines de l’image appliquée.
L’enseignement de l’aérographie s’inscrit au programme de la plupart des grandes Ecoles des Beaux-Arts.
Une aérographie réussie repose sur le plus petit dénominateur commun : l’expressivité, le réalisme. La touche de l’artiste, le talent  lui apportent l’âme, l’incarnation, la nuance indis-pensables à sa valeur d’expression …
Comme celles du pinceau et du fusain, la maîtrise des méthodes et techniques de l’aérographe nécessitent un apprentissage aussi difficile, la créativité individuelle conduisant systémati-quement à l’exploration de toutes les possibilités connues et inconnues de l’instrument.